Avoir dans l’esprit, trop de tâches inachevées ou des objectifs à finaliser nous encombre.
Suite à des observations et expériences, le psychologue Bluma Zeigarnik, au début du XXe siècle, a constaté que les personnes interrompues lors de leur travail, avaient deux fois plus de chance de se les remémorer, que celles qui avaient achevé leur mission.
Principalement stockée dans la mémoire sensorielle lors d’une période très courte, l’information reçue est transférée dans la mémoire à court terme, si nous y avons prêté attention. C’est le processus de répétition active qui permet d’emmener le tout dans la mémoire à long terme.
- C’est ainsi que lorsque vous terminez votre journée (pour partir tranquille et sans le cerveau encore en plus fusion), je vous conseille vous de mettre en place votre “rituel d’arrêt” (cf. Deep Work de Cal NEWPORT) : jeter un dernier coup d’œil à la boîte email.
+ notez toutes les tâches à réaliser et les nouvelles apparues pendant la journée
+ regardez votre planning et planifiez les tâches urgentes, sur les prochains jours
+ visualisez les RDV et moments clés.
+ Ce par quoi, terminez par un plan d’actions pour le lendemain voire le surlendemain.
- Si vous avez à étudier un lourd dossier : répartissez les sessions de lecture sur plusieurs jours. L’étude par morceaux permet de s’en souvenir jusqu’au jour J.
- Pour mémoriser des éléments importants : interrompez-vous, de manière momentanée. Lisez, lisez, faites une pause, menez votre attention sur autre chose, relisez et ainsi de suite.