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Aujourd’hui, les indicateurs ont un réel succès auprès des managers, des supérieurs hiérarchiques. 

Indicateurs, tableaux de bord et reporting n’ont jamais autant abondé au sein des entreprises actuelles. 

Pour quel objectif ? Amener à des décisions rapides, simples et efficaces, grâce à des modèles élaborés pour l’analyse de la productivité des salariés. Toujours plus ! Pour toujours mieux ?

S’agirait-il de mesurer un quotidien difficile d’apprivoiser, d’appréhender, d’évaluer à l’œil nu ? 

Les résultats attendus seraient-ils ceux auxquels nous pourrions nous attendre ?

Serait-il pas une illusion ?

Prenez l’entreprise reconnue de votre région, celle qui est spécialisée dans la découpe de salami. 

Le manager, dont la préoccupation constante est d’augmenter la production, met en place un indicateur de performance : le nombre de tranches de salami coupées et sorties de l’usine.

Jusque là rien de bizarre.

C’est alors que nous découvrons que les salariés réalisent des tranches plus fines. La production au poids n’augmente pas mais l’indicateur est positif. Le directeur des opérations est satisfait : son indicateur s’améliore de jour en jour.

Les ventes , elles ne se multiplient pas et les gains de l’entreprise, non plus. 

On augmente l’indicateur mais l’effet recherché, ici l’évolution des ventes, n’est pas atteint.

Alors ces indicateurs ? Mode ? Ou aide à la performance ?

Vous reprendrez bien une ou deux tranches de salami ?